Seul, au milieu du bitume, seul au milieu de l'air qui m'entoure. J’attends agar, je ne sais ce que je fais. Je pense, je réfléchi. Je l'attends, je dois lui parler. Tout est encore désert. La sonnerie n'a pas raisonner dans les couloirs, rien ne perturbe le grand vide qui m'entoure. Les minutes s’égrènent, je pense à ce que je vais dire, je pense à ce que je ne vais pas dire, je l'imagine, ce qu'elle va penser, ce qu'elle répondra. Ma réflexion s'arrête. Le temps, en quelque tintements de sonnerie, reprend son court. La peur, l'angoisse monte en moi. J'entends les pas qui passe à côté, le bitume est à présent occuper, un flot discontinu de visage connue et inconnue se déverse des bâtiments. Les paroles montent, j'attends de la voir je repense à ce que je veux faire, je suis dans mes pensés, seul avec moi pour me donner un peu de courage. C'est alors que rayonnante, je la vois sortir, elle est étincelante, je sais que je dois y aller. Mais je me retrouve bloqué, bloqué par moi-même, tout le courage s'est envolé, je n'ose lui parler. Je l'admire de loin tel un lâche qui n'affronte pas la réalité. À l'idée d'aller lui parler c'est la peur qui m'envahit tout entière. Les seconde dans ma tête font « tic, tac, tic, tac » le temps court et ne m'attend pas. Je dois lui dire mais j'ai peur. Je dois lui parler mais c'est plus forth ml